L’astroturfing, le cancer du web social

Le 10 décembre 2009

Tout n’est malheureusement pas rose dans le merveilleux monde du web social. Je vous avais déjà parlé de l’astroturfing lors de l’inélégante campagne de communication entourant le lancement du vélo libre service Bixi à Montréal.

Tout n’est malheureusement pas rose dans le merveilleux monde du web social. Je vous avais déjà parlé de l’astroturfing lors de l’inélégante campagne de communication entourant le lancement du vélo libre service Bixi à Montréal. Cette semaine deux billets sur le sujet sont passés dans mon radar rss:

- Chez Slate, Tripadvisor a un problème ou  on y apprend que certains hôteliers de peur de se voir critiquer achèteraient des votes afin qu’ils soient publiés sur le célèbre site de voyage.

- Chez Le Gardian, Apple blocks 1,000 iPhone apps amid astroturfing claims, c’est au tour du fameux App Store de se lancer dans la chasse aux fausses appréciations.

Vous comprendrez que ce problème est vital pour toutes les entreprises qui comptent sur la sagesse de foules pour crédibiliser leurs produits. Un des premiers sites touchés a été  Wikipédia qui a rapidement mis en place  le Wikiscanner, un système de suivi afin de savoir qui modifie les pages. Plusieurs s’y sont fait prendre, du parti politique, aux entreprises en passant même par des institutions gouvernementales.

Avec la vague de marketing social mobile, de nombreuses applications pour smartphone telles que Yelp, Around Me, Urbanspoon, LocalPicks et FourSquare reposent sur une notation-évaluation des usagers. Il est évident qu’ils devront rapidement trouver un moyen de valider si la personne a réellement fréquenté l’endroit voir consommé sous peine de perdre toute crédibilité.

Pistes: astroturfing sur Wikipédia
Wikiscanner en VF : le mode d’emploi chez Rue89

» Article initialement publié sur N’ayez pas peur

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